ootd babe

festival du film deuxième journée. j'ai décoloré mes cheveux car cette couleur commençait à m'ennuyer. j'ai eu beaucoup de retour positifs, des félicitations pour le titre d'actrice rookie de l'année que je n'étais pas certaine d'avoir avec tout ce qu'il a pu se passer. et je suis un peu fatiguée mais je n'arrive pas à dormir ; trop d'énergie dans le sang, je chante par dessus la musique sur la radio du van où l'ambiance devient un peu plus calme au fur et à mesure que les personnes du staff descendent. finalement vient le tour à mon manager de me descendre ; il me félicite une dernière fois avant de faire glisser la portière pour la refermer derrière lui. un léger sourire se dessine sur mes lèvres pour se transformer en grand. comme une idiote je serre le prix contre moi comme le plus grand trésor du monde et finalement j'arrive à destination. je ne suis pas passée à mon loft depuis quelques semaines. j'ai l'impression de vivre avec chuck- mais vraiment vivre avec lui. et mes affaires n'ont pas bougé de chez lui depuis le mois d'avril quand nous sommes rentrés de voyage. je remercie le chauffeur avant de descendre et marche d'un pas pressé qui ne me ressemble pas. je ne l'ai pas vu pendant deux jours après tout, ou la définition d'une éternité. je salue le concierge à l'accueil et il n'a même pas le temps de dire quoi que ce soit que je suis déjà dans l'ascenseur. je fredonne l'air d'une des musiques du film quand les portes s'ouvrent. j'arrive finalement à destination et sors mes clés enclenchant la porte pour lancer « je suis rentréééée » parce qu'à cette heure-ci il ne dort probablement pas. j'enlève rapidement mes chaussures et marche pieds nus soupirant « je n'ai plus de pieds » même si je n'arrive pas à effacer ce sourire de mes lèvres. je tente de l'enfermer dans mes bras quand je le croise dans le couloir mais le manque de peu et malgré tout je me met à le suivre dans la cuisine passant mes bras autour de sa taille brandissant toujours le prix dans ma main « tu ne t'es pas trop ennuyé ? » je demande amusée « regardes avec quoi je suis rentrée- et je ne l'ai pas volé, il y a mon nom juste ici » avant de finalement m'écarter pour m'asseoir sur le bord du comptoir et bavarde comme je suis « c'était de la folie il y avait tellement de monde, et ces personnes là me connaissaient moi, ash, c'est fou non ? » quand il va dans le salon je le suis presque automatiquement et pose le prix sur la table basse avant de m'étaler sur le canapé. un moment de silence. je le regarde du coin de l'oeil et finit par me tourner vers lui qui se recouvre dans un plaid. j'appuie mon index contre son bras ; aucune réaction. et la logique- ma logique veuille que je continue. « ya » je murmure « yaa~ » avec plus d'insistance « j'ai besoin d'un bisou » je finis par dire avec une légère moue. hah- est-ce que la télé était si intéressante que ça ? je secoue doucement son bras pour l'empêcher de manger telle la personne insupportable que je suis et continue sur ma lancée « oho, est-ce que par hasard tu serais en train de m'ignorer han chuck ? j'ai dis que j'avais besoin d'un bisouuu... » je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, ne me demandez pas

Tes doigts pianotent sur le clavier à la recherche d’une mélodie qui pourrait convenir à un groupe de K-pop à la mode. Seulement voilà ta dernière commande ne t’inspire pas ou en tout cas, elle ne semble pas assez prenante pour que tes yeux se détachent de l’écran de télévision qui te fais face. Et range, tu n’es pas vraiment de ceux qui passent des heures devant la télé, mais le programme de ce soir capte toute ton attention. Un tapis rouge, des flashs d’appareil photo et une horde de fans qui hurle un prénom qui t’es tout sauf inconnu. Byeol Ash. Ta Byeol Ash et ce soir sous le feu de projecteur. Tu serais sans doute l’homme le plus fier du monde si à son bras ne se tenait pas un autre homme que toi. Tu sais bien que ce n’est rien d’autre que du professionnel, mais ça t’énerve. Ça t’énerve parce que les gens s’imaginent qu’entre elle et son co-star il pourrait peut-être se passer des choses. T’en as marre de lire partout qu’une idylle et naissante entre eux même si tu sais très bien que l’histoire d’amour c’est avec toi qu’elle la vie. Tu grimaces peut-être que ce groupe de kpop va se retrouver avec une chanson portant sur la jalousie qui t’anime ce soir ou sur tout le ramassis de connerie que la presse peut bien raconter. Fait chier finis tu par lâcher alors que tu t’enroules dans un plaide en laissant tomber cette histoire d’écriture de chanson.

Tu ne sais pas combien d’heures sont passées, mais depuis que la cérémonie a été clôturée tu tournes en rond en attendant son retour. Tant que les caméras tournent on à une idée plus ou moins grande de ce qui peut bien se passer, mais une fois que la télé n’a plus rien à vous offrir ses l’esprit qui se met en marche. Et le tien ce soir est particulièrement animé. Tu t’imagines que le garçon qui l’accompagne et peut être 100 fois plus charmant que toi et qu’à force de lire se genre de chose ta bien-aimée pourrait bien se prendre au jeu. La porte s’ouvre et tu peux apercevoir l’ombre de sa silhouette dans l’entrée. Tu ne dis rien, restes silencieux et te sers une tasse de café brûlante dans la cuisine. Tu te mords la langue pour t’empêcher de dire que t’as passé une soirée de merde quand elle te demande si tu ne t’es pas trop ennuyé. Puis tu l’observes agiter sous ton nez le prix qu’elle a remporté ce soir. Tu l’a vue à la télé, mais tu fais le mec surpris et tu réponds à son sourire «  Félicitations ! Tu le mérites ! » reconnais-tu avant de te remettre en route vers le salon. Tu l’écoutes de dire que tous le monde était merveilleux et tu sens le petit monstre nommé jalousie monté encore un peu plus en toi. Tu reprends ton plaid et t’attrapes ton paquet de clopes, elle n’aime pas quand tu fumes, mais ce n’est pas grave, t’as besoin d’une cigarette. Elle dit avoir besoin d’un bisous alors tu t’exécutes rapidement avant de porter la nicotine à tes lèvres. À la télé passe le clip du groupe pour lequel tu dois écrire, elles prêchent un amour éternel et ça t’arrache un sourire. «  Je t’ignore pas, je t’écoute » que tu finis par lui dire avant de poser tes yeux sur elle «  c’est juste que j’ai pas vraiment envie d’entendre parler du mec à qui tu as tenu le bras toute la soirée ». Voilà qui est dit.  

ootd babe

"félicitation. tu le mérites" on croirait entendre une des personnes que j'ai croisé durant la cérémonie. je m'attendais pas à un grand speech mais pas à quelque chose d'aussi scripté. « c'est vraiment le comble du script » je murmure pour moi même alors qu'il se dirige dans le salon. et sans moi. sans se soucier de si je viens ou pas. je le regarde s'installer dans son plaid sans m'y inviter et allumer sa cigarette. et je vous jure j'ai envie de le secouer. ce n'est même pas parce que je ne fume plus qu’occasionnellement. mais le voir fumer me met de mauvaise humeur. aussi on ne fume pas dans la maison. mais malgré tout je joue les aveugle de service, je joue les mignonne de service alors que je ne suis pas mignonne, que ça ne me ressemble pas. que je trouvais juste ça amusant sur le moment... il dépose un baiser sur ma joue sans nicotine avant d'allumer sa fichue cigarette. j'ai encore la force de plaisanter un peu quand finalement mes yeux se posent sur les siens rivés sur l'écran. et puis finalement j'arrive à capter son attention un instant. je sens ma main dans la sienne se relâcher un peu alors que je demande « ...est-ce que tu es sérieux ? » j'éclate de rire avant de finalement dire  « c'est vraiment moche chuck » je me redresse légèrement pour mieux envahir son espace, prenant de la place avant de venir déposer un baiser sur sa joue puis un autre dans son cou et un autre aux commissures de ses lèvres avant de l'enfermer dans mes bras et poser mon menton au niveau de son épaule « tu sais...  » je commence en fermant les yeux avant de doucement rire «  tu sais que c'est ridiculement scripté pas vrai ? » je m'écarte doucement levant les yeux vers lui secouant doucement la tête.

Tu es froid. Tu reprends des codes que tu ne connais que trop bien : ceux de l’homme que tu n’as plus envie d’être. L’homme qui repousse les gens qui l’aiment loin de lui avant que ces derniers ne puissent penser à le quitter. Tu détestes quand tu es comme ça, mais c’est vraiment plus fort que toi. T’es animé par une jalousie qui n’a pas vraiment lieu d’être. Tu sais que tout ça c’est pour de faux. Que ce n’est rien d’autre que du jeu derrière une caméra, mais tu ne peux pas t’empêcher d’avoir peur. Peur qu’elle vienne à croiser la route de quelqu’un de mille fois plus intéressant que toi. Quelqu’un qui la trouvera extraordinaire et qui peut être sera lui donner ce que tu ne lui as pas encore offert. Elle prend ça avec le sourire et ça te rassures un peu et en même temps te rends d’autant plus honteux. On dirait un pauvre gamin. Peut être que dans le fond tu es encore un petit garçon qui a sans cesse besoin qu’on lui rappelle qu’il est bien le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, le plus tout bref celui qu’on aime et que personne ne pourra jamais remplacer. Il faut croire qu’elle l’a compris sans même que tu es besoins de le lui dire. Elle te couvre de baisers avant de venir t’enfermer dans ses bras. Si tu boudais jusque là le simple contact de ses lèvres sur ta peau t’arraches un sourire que tu as bien dû mal à dissimuler.  Elle te dit alors avec conviction ce que tu sais déjà et tu ne peux t’empêcher de te morte la lèvre avant de venir jouer avec une mèche de ses cheveux. «  Oui je sais » finis tu par articuler difficilement avant d’ajouter dans la foulée «  Mais j’ai quand même le droit de trouver que c’est nul toutes ses personnes qui vous pensent ensemble ? » que tu lâches comme un gamin avant de croiser les bras.

ootd babe

je l'observe un peu, silencieusement, réprimant un sourire amusé car premièrement, tout ça n'a rien d'amusant ash- et un silence s'installe dans lequel je reviens appuyer doucement ma tête contre son épaule soupirant « silly charles... » j'attrape ou du moins j'essaie d'attraper une de ses mains entre les miennes -ce qui est un échec- et vient déposer un baiser sur sa joue  « on s'en fiche de ce que les gens pensent, moi-... » je dis en pianotant distraitement sur ses bras croisés pour l'embêter « c'est toi que j'veux voir en rentrant ou en me réveillant le matin- ou même tout le temps...  » je marque une pause ajoutant d'un ton faussement dramatique «  j'voudrais pas crever avant d'avoir usé sa bouche avec ma bouche, ton corps avec mes mains et le reste avec mes yeux... » du pur shakespeare. je murmure à nouveau [color=#000000]« on s'en fiche des autres, c'est toi que j'aime gros débile... maintenant fais moi de la place dans ton plaid ou je retourne voir l'autre monsieur...-» qu'est-ce que vous voulez, j'ai un humour tragique.