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Barnes Dean
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Sujet: killing us slowly | ft. dino     22.02.19 21:21

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.

Les cris résonnaient avec effroi dans l'appartement depuis au moins une bonne vingtaine de minutes. La pénombre les enveloppait tous deux, car une lampe avait été cassé dans le processus, renversé par la tornade qu'ils avaient enclenché. Les débris jonchaient sur le sol, là où la bataille avait débuté et là où elle continuait sur le même rythme. Aucun des deux ne semblait abandonner, gouverné par l'idée qu'ils avaient chacun raison. Les insultes sortaient toutes seules, parfois des violences étaient faites, même si au fond, tout au fond d'eux-mêmes, il subsistait cette part qui leur hurlait que c'était faux et qu'ils avaient encore une chance. C'était toujours la même chose. Ils se raccrochaient à un espoir minime, ridicule. Mais combien de chances avaient-ils gaspillé déjà ? Depuis le temps, l'écran aurait dû afficher un énorme game over au-dessus d'eux.

« CONNARD MAIS TU TE RENDS PAS COMPTE, TU T'EN RENDS JAMAIS COMPTE. » Les poings serrés, Dean se retenait une nouvelle fois de balancer une bouteille sur son petit-ami. Cet imbécile ne comprenait rien, ne voulait rien comprendre. Il ne le voyait pas, à quel point son comportement avait réussi à détruire une relation telle que la leur. Sa jalousie maladive, sa toxicité déplacée, son amour brûlant. Dean ne respirait plus, ne vivait plus, ne supportait plus. Il avait eu l'impression de donner dans le vide, d'y mettre du sien pour un résultat qui resterait indubitablement inchangé. « C'EST TOUJOURS PAREIL AVEC TOI SALAUD, TOUJOURS ! TU NE ME LAISSES PLUS V I V R E. TU COMPRENDS ÇA ? » Les hurlements se chevauchaient, à se demander s'ils arrivaient véritablement à s'entendre. Si bien que Dean avait pensé bon de se rapprocher de nouveau du Choi pour lui agripper le haut de façon virulente. Les mains tremblantes, il planta son regard dans le sien avec toute la rage qui le contenait. Et ce fut peut-être à ce moment-là, qu'il avait trouvé le courage ingrat de prononcer ces mots.

« J'ai couché avec quelqu'un d'autre. »

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Choi Nino
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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     23.02.19 12:25

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.


L'enfer était devenu leur quotidien. Les cris, la colère, les reproches s'accumulent, attaquent, mordent et blessent. Ils savaient où viser, ils savaient où toucher et pourtant, ils restaient là, dans la même pièce, incapable de pas faire autrement que de se balancer insultes et objets. Incapable de ne pas faire autrement que se déchirer, lier par les traces d'un amour probablement éteint. Il le détestait. Il disait le détester autant qu'il l'aimait, accroché bien plus à leur passé, à cette idée d'une relation qui avait si bien commencé. Il le détestait et ne savait pas qu'il pourrait encore plus le détester, que ça allait le tuer.

En proie aux émotions violentes et incontrôlables, l'appartement qu'ils ont partagé pendant des mois ressemble à une zone de combat. Les voisins en ont marre et crachent leurs noms dans les couloirs et ce soir, ce sera pas le premier soir que l'un d'eux viendra cogner à leur porter pour leur demander de la fermer. JE TE LAISSE PLUS VIVRE ?! Le rictus se perd dans un dialogue de sourd. A chacun leur conviction, à chacun leur vision. JE TE VOIS UNE PUTAIN D'HEURE PAR JOUR ET JE T'ETOUFFE ? TE FOUS PAS DE MA GUEULE DEAN.  

Et puis, il le déstabilise, le corps reculant d'un, deux pas et sa main attrape son poignet. Il lui a coupé le souffle. Il laisse Nino sans voix à encaisser un coup qu'il ne comprend pas, tellement violent qu'il ne peut pas y croire. T'es sérieux ? T'as trouvé qu'ça, un mensonge à la con ?Il tremble, fronce les sourcils et le repousse avec la même hargne, détache ses putains de mains de son haut. Pourquoi alors il était si simple d'y croire, de l'en croire soudainement capable ? Capable de le blesser à ce point. Et l'idée ne met pas longtemps à s'instaurer dans l'esprit, gangrène du cerveau jusqu'au coeur. Dean, avec quelqu'un d'autre. Dean qui lui avait toujours appartenu ne cessait de vouloir lui échapper et ça lui foutait la trouille, vague indescriptible de sentiments entre la douleur, la peur, la colère mal dirigée. Il voulait crever. bah vas y, raconte... c'était comment ?

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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     24.02.19 21:19

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.

Ce soir, il n'y aura que Nino pour peupler ses pensées, que lui pour lui rappeler à quel point leurs cœurs avaient pourri sous le coup de leur propre malheur et qu'ils se retrouvaient une énième fois là, à élever la voix sur un sujet qu'ils avaient déjà balayé d'innombrables fois. Pour Dean, seul Nino comptait à cet instant. Il ne voyait, n'entendait, ne sentait que lui. Les voisins brutalisant leur porte n'étaient qu'un détail infime comparé au problème monstre qu'était le cubain lui-même. Il voulait lui faire comprendre, sans voir que lui aussi ne comprenait absolument pas la vision du plus vieux. Ils étaient juste deux cons trop bêtes qui agissait de la manière la plus répréhensible qui soit. Mais à quoi bon céder maintenant quand leurs ego respectifs les dépassaient déjà complètement ?

Au moment où le silence revint et que leurs hurlements avaient cessé, Dean comprit qu'il avait frappé fort. Mais il ne se rendait pas compte qu'il allait peut-être trop loin dans la manœuvre. Tout ce qui l'importait était que Nino voit, voit jusqu'où il avait réussi à le pousser. À un point où le gagnant des deux était juste celui qui arriverait le plus à blesser l'autre. « Un mensonge ? Si ça peut te rassurer, Choi. » Dean ne s'en rendait pas compte. Des mots qu'il balançait sans aucun remord, alors qu'il finira par s'en vouloir toute sa vie plus tard. « On a baisé hier ou avant-hier je sais plus. Il a dit qu'il voulait qu'on le fasse depuis longtemps. » Le Barnes n'avait pas réfléchi, s'était retrouvé encerclé par ses pensées les plus noires. Peut-être qu'il y avait pris du plaisir au final. Le salaud. Son corps se recula doucement jusqu'au mur le plus proche. Qu'est-ce qui lui prenait ? « Il baise mieux que toi. » Le plus gros enculé qui puisse exister. Et il ne semblait en montrer aucune honte.

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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     28.02.19 17:38

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.


Et parfois, le problème c’est pas de s’aimer. Il n'avait pas su faire autrement que de mettre son coeur en jeu, d'aimer à la folie, si naïvement. Son problème, c'est de pas réussir à faire autrement, les laissant les dévorer, les étouffer, l'enfermer. Une bombe à retardement, à la minuterie agaçante. L’esprit et les pensées toxiques le poussent au vice, à la pire des paranoïa, à l’exagération, à cette peur paralysante qu’il lui échappe complètement, le forçant à s’accrocher, à planter croc et griffes car son monde avait tourné autour de Dean depuis si longtemps. Tellement longtemps que l'avenir ne rimait à rien sans lui. Même si c’était pour s’engueuler et s’enfoncer dans une relation sans logique, pesté par les voisins. Il en avait rien à foutre, des coups contre la porte. Pas même lorsque ses coups prirent possession de l’espace et résonnent, brisant ce silence étrange de quelques secondes entre chaque réponse donnée. Comme si soudainement il était nécessaire de prendre une inspiration avant de l’ouvrir, pas certain qu’il n’en crèverait pas sans oxygène, le cœur écrasé d'un impacte cinglant. La plaie béante d’une annonce qu’il n’aurait jamais cru entendre, n’aurait jamais voulu l’entendre. Toutes ces fois où il l’avait accusé n’était que des suppositions infondées jamais confirmées, rien de plus qu'une demande à la consolation, demande constante d'être rassurée. Constamment épuisant.  Et son monde s’effondre, ou peut-être que ça faisait bien longtemps qu’il s’était effondré et n'en prenait conscience qu’à l’instant.  Depuis longtemps ? tu le voyais déjà avant ? Le rictus n'a jamais été si amer, si horrible en bouche. Si droit, si fier et pourtant sa voix tremble, son cœur harcèle ses tempes de ses battements incessants et constants, la chaleur se diffuse jusqu’à ses poings serrés, ses phalanges virent au blanc. Il égratigne ses paumes involontairement, les marques à l’empreinte de ses doigts. Crispé, tendu, réaction naturelle de son corps en proie à la douleur lacérante et vive. Il ne venait pas juste de le blesser. Il venait de lui perforer la poitrine d’une vérité bonne à recracher. Il ne lui aurait jamais fait ça. Jamais il n’aurait souhaité qu’il ressente ce qu’il ressentait à l’instant. Comment son cœur pouvait lui faire un mal de chien ?   Ta gueule. TA GUEULE putain Dean. J'veux pas savoir. Il voulait plus savoir. Il cherche l’échappatoire à cette réalité, il cherche à fuir, foutant en chaos le reste de l'appartement, laissant les objets de la table se fracasser au sol de mouvements brusques. Il veut pas l'accepter. Qu'on lui dise que tout ça, c'est des conneries. Qu'on lui dise que tout ça n'était pas entrain de se produire, qu'on tue ses pensées, parce qu'il frôle la démence ce soir. Il tourne comme un putain de lion dans une cage sans sortie et si il lui fait face à nouveau, son regard a perdu tout espoir face aux sentiments, Dean avait réussi. Dean avait réussi à le faire le détester, plus qu'il ne l'ait jamais aimé. Il agrippe son haut, l'envie si lisible de lui crier à la gueule...Sauf qu'il y arrive pas putain, il arrive qu'à parler avec haine. T'es vraiment un enfoiré de merde. comment t'as pu ? Comment t'as pu p u t a in ? Comment ? Parce que ça lui échappe. Comment il arrivait à se tenir là, sans expression, alors qu'il vivait l'enfer intérieurement, qu'il avait l'impression qu'il y survivrait pas à cette nuit, qu'il redoutait son propre rythme cardiaque. Son monde touchait à sa fin. Y a tellement d'émotions, lui, comparé à l'anglais. L'opposition exacte et si difficile à contenir que ça explose. COMMENT T'AS PU ? Son point claque le mur dans un craquement dont il se soucie pas, s'accroche à nouveau à ce bout de tissu, le regard s'égarant sur son haut. ....il t'a marqué ? Est-ce qu'il t'a marqué putain?  Il se promet qu'il lui arrachera son t-shirt si il ne le laisse pas faire. Adieu à la raison, car il avait choisi de pas le laisser partir. Car le perdre signifiait se perdre lui-même

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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     09.04.19 20:45

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.

Étrangement, Dean se souvint. Il se souvint de ces jours paisibles où il n'avait jamais eu besoin de se soucier de savoir si Nino était à la maison ou non, de ces jours brûlés où il passait toute la journée avec lui sans faire attention au monde autour parce que c'était ce qu'il avait toujours aimé faire, de ces jours dorés pour qui il aurait tout donné. Il se souvint de cette nonchalance des premiers jours, de ce sentiment de désintérêt tout frais d'ado aux portes du monde des grands. Ils n'avaient jamais été plus libres que pendant ces moments. Plus rien sur Terre n'avait plus d'importance que Nino, parce qu'il était devenu tout son univers. Il l'avait aimé au point que personne n'aurait pu prétendre ressentir une telle chose envers lui, et il n'arrivait pas à croire que ces images s'effritaient doucement entre ses doigts, retombant au sol tels de vulgaires grains de poussière, consumés par le temps. Dean voulait revoir son Nino, mais au fond, tout ce qu'il voulait, c'était égoïstement revoir celui qu'il avait toujours cru être. La réalité l'avait dépassé et le Barnes ne l'avait pas accepté, bien trop buté, trop égocentrique qu'il était. Alors il chassait le mal, en faisant encore plus de mal. Il avait pensé l'espace d'un instant qu'en les brisant toujours plus, il se sauverait, mais il se trompait sur toute la ligne depuis le début et en payait à présent le prix. Mais comment faire quand face à lui se déchaînait Nino ? Nino qui ne le croyait plus, Nino qui ne lui faisait plus confiance, Nino qui n'avait plus foi en lui, en ce qu'il était. Alors Dean lui avait donné ce qu'il avait toujours regretté, sans voir qu'il s'enfonçait tout droit dans un mur. Et le mur en question était son petit-ami lui-même. Celui qui en apparence n'avait pas l'air d'en être si affecté que ça. Mais Dean avait faux, ne pouvait voir ce que ressentait réellement le cubain face à cette tranchante nouvelle. « Un ami d'un ami. Il.. Il était sur moi. » balança-t-il, l'esprit vide, le regard perdu autre part que sur Nino. Il n'osait plus le regarder en face, commençait peu à peu à ressentir ce trou béant qui s'agrandissait dans son cœur, le tuant de l'intérieur. Puis bientôt, sa vue se retrouva brouillée et Dean se rendit compte. Il se rendit compte du monstre qu'il était devenu et cette charge étant bien trop lourde à porter, il la refila à l'être le plus proche de lui. Le Choi lui-même. Il le détestait, il le haïssait, au même titre que lui-même. Son estomac se noua, sa gorge se serra et son cœur bascula. Dean n'en pouvait plus. Qu'on cesse de martyriser sa poitrine, son cerveau, son corps. Qu'on le libère. « Comment j'ai pu ? Tu me demandes comment j'ai pu ? APRÈS TOUT CE TEMPS C'EST MAINTENANT QUE TU OSES TE SOUCIER UN TANT SOIT PEU DE MOI ? » La main serrée autour du poignet de Nino qui le tenait par son haut, son regard se risqua à croiser le sien. Les cris déferlèrent de nouveau et la nouvelle explosion retentit, les emmenant tout deux au fond du gouffre. « Tu te fous de ma GUEULE CHOI NINO. » Comment pouvait-il avoir si peu de considération pour lui ? Comment pouvait-il le traiter de la sorte ? Comment pouvait-il l'anéantir encore plus ? « Si tu te rendais compte de ce que tu faisais, peut-être bien que tout ça serait pas arrivé. TOUT EST DE TA FAUTE, TU COMPRENDS ÇA PUTAIN ? » Les ongles de Dean s'enfoncèrent dans la peau blanche du plus vieux, lui ordonnant indirectement de le lâcher. Tout de suite. « S'il m'a marqué ? Qu'est-ce que tu veux que j'en sache moi, je... » La mémoire floue, l'alcool avait contribué à son effacement. Le Barnes n'avait plus en tête les détails et à ce stade, qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre, qu'il l'ait marqué ou non ? Mais curieusement, l'idée qu'il puisse d'un coup ne plus appartenir à Nino lui vrilla l'estomac. « Qu'est-ce que tu vas faire s'il l'a fait ? » cracha-t-il à sa gueule, sans se soucier que sous ce tissu se cachaient encore les morsures et traces d'une nuit que Dean aurait voulu, tout au fond de son cœur, supprimer à jamais.

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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     12.04.19 4:50

killing me us slowly
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Il secoue la tête, Nino. Il se bat avec la réalité, il se bat contre l'idée même, il rejette de ce qu'il reste de son coeur, de son âme déchirée mais ça ne sera pas suffisant pour ne pas en entraîner sa perte, la sombre chute d'un être déjà engourdi de douleur. Une seule seconde avait réussi à tout faire basculer, atteignant le paroxysme jamais atteint. comment t'as pu Il ne sait plus si il l'aura murmuré, crié, à peine articulé de ses lèvres sans aucun souffle dans les poumons. Derrière cette haine, derrière deux corps prêt à se bouffer, il l'avait aimé. Il l'avait tellement aimé, aimé jusqu'à la folie pure et ce n'était pas de la faute de Dean, de ne pas avoir su en porter le poids, de ne pas avoir été la stabilité manquant à sa propre vie. De ne pas avoir su lui donner ce qu'on ne peut donner ; se donner.  c'est une BLAGUE ? UNE PUTAIN DE BLAGUE? JE ne me SOUCIE pas de TOI ? MAIS PUTAIN putain Et son corps entier crie, désarmé face au sien.  JE FAIS QUE PENSER A TOI DEAN PUTAIN DE MERDE POURQUOI TU LE REALISES PAS CA ? J'AI JAMAIS ARRETE DE PENSER A TOI. JAMAIS. ET JAMAIS, JAMAIS JAMAIS JE T'AURAI TROMPE. JAMAIS JE T'AURAIS FAIT CA MOI, TU COMPRENDS PAS ? ALORS OUAIS COMMENT T'AS PU ETRE UN TEL BATARD, UN TEL ENFOIRE ? Il ne comprend pas à quel point son coeur lui fait mal ? Il comprend pas que tout le tiraille ? Sa main serre si violemment ce tissu entre ses doigts qu'il ne le laissera jamais partir et peu importe sa poigne, la sienne sera à jamais plus forte, sa colère plus grande, l'assassinant d'un regard si sombre qu'il l'aurait tué par une haine engendrée de reproches. Il ne lui pardonnerait jamais. Il lui ferait à jamais payer. MA FAUTE? MA F A U TE ? Il tire sur ce pauvre tissu d'un mouvement ferme, brûlant sa nuque du frottement sans doute et ignorant ses protestations. Nino n'en aura même jamais eu conscience, de ses ongles transperçant sa peau. Anesthésié, ailleurs, déconnecté, il n'aura jamais remarqué les traces peignant ses poignets d'un ordre autoritaire et silencieux, laissant Dean sans être considéré. Il gueule plutôt, il continue d'éteindre sa voix de la sienne. QUI VA BAISER UN AUTRE ?  ET C'EST MA FAUTE ? PUTAIN MAIS FERME TA GUEULE DEAN POUR DIRE DE LA MERDE  L'idée devient  trop rapidement insupportable. Dean, il avait été le premier et à l'époque, il avait cru, sincèrement pensé qu'il serait à jamais le seul. Le gout amer, la mâchoire bloquée, il n'aura aucune douceur en le plaquant d'autant plus à ce mur, ses mains venant arracher le haut pour en découvrir sa peau dans l'idée obsessionnelle et la curiosité malsaine de vouloir absolument savoir, en sachant que la réponse ne le soulagerait pas.

Il ne savait pas comment il réagirait. Pas avant d'avoir vu les marques parsemant certains endroits de son épiderme. Le choc est à nouveau si violent que ses gestes se sont arrêtés, les yeux braqués sur l'évidence le temps suffisant pour l'accepter. Là, enfin, ses doigts relâchent la pression, tremblant d'une émotion palpable. Le silence prend de l'espace, laissant entendre les respirations. ...tu m'donnes envie de vomir Barnes. Son corps veut se barrer à toute vitesse. Il a l'impression d'un manque d'air, en besoin vital d'oxygène, il vit le moment en constante apnée, comme si il le lui en avait totalement privé. Comme si l'homme qui avait été longtemps synonyme à sa vie avait pu la lui arracher de sa poitrine en se donnant à un autre, exhibant la preuve que des mains l'avaient effleuré, d'autres lèvres. Un autre, un autre que lui.

Il aurait dû se tirer, ouais il aurait dû si il en avait été capable. Capable de claquer la porte, capable de faire face à un monde sans lui. Mais ça l'aurait achevé Nino, d'accepter la fin. Ca l'aurait tué de simplement l'accepter. Il ne sait pas ce qu'il fait lorsqu'il fait rougir cette empreinte, barrant, effaçant d'écorchures les traces du passage d'une nuit par la pression de ses mains. Putain qu'il avait détesté le gout de ses lèvres en s'en emparant cette fois là … Mordant si vivement dans sa lèvre qu'il en avait senti le liquide se mêler à leurs salives. Il étoufferait ses plaintes. Et si il devait lui arracher la peau avec les dents pour en retirer certaines, putain qu'il le ferait… Il l'amocherait et prendrait plaisir à le faire, à lui procurer de la douleur car elle restera si infime comparée au ravage d'un coeur mourant.


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Barnes Dean
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Sujet: Re: killing us slowly | ft. dino     03.07.19 18:50

killing me us slowly
Killing me slowly, holding me close. Begging for mercy, forgiving the ghost. Say that you love me, lay me to waste. We've build a fire and you put out the flames.

Les pensées emmêlées, Dean se raccrochait vivement à l'illusion que tout ceci n'était qu'un vil cauchemar qui s'était immiscé parmi ses rêves et qui aurait indubitablement une fin. Mais il se mentait ouvertement à lui-même, fuyait ses actes en rejetant la responsabilité sur les épaules de son petit-ami. Ses yeux pleins de haine qui le transcendaient étaient un poids bien trop lourd à porter. Nino le haïssait, et cette pensée seule brûlait des trous béants dans son cœur. Pourtant, c'était ce qu'il avait voulu, n'est-ce pas ? Lui faire voir qu'il était allé bien trop loin dans ses gestes et qu'il l'avait inévitablement blessé. Le Barnes s'était senti impuissant face à lui, n'avait pas su comment gérer la situation et son corps n'avait pas pu supporté le paradoxe complet qu'était Nino. Alors il s'était tourné vers les mensonges vils et les actes impardonnables en pensant qu'ils calmeraient sa peine et son désarroi. Sans se soucier des conséquences que ses erreurs engendreraient, sans se soucier qu'il les traînait encore plus profondément dans le gouffre, sans se soucier que leur amour n'était peu à peu plus qu'un tas de poussière. Pourtant il restait encore cette infime part d'eux qui espérait aveuglément le contraire. Une part d'eux-mêmes qu'ils n'arrivaient pas à combattre. La contradiction était bien trop forte, elle le consumait entièrement, au point d'en perdre ses repères. Dean voulait juste crever. Et les cris de Nino n'étaient qu'une raison de plus à ajouter au tas. Les mots apparaissaient flous au jeune homme, tandis qu'il se sentait perdre pied. Comme si la seule chose qui le retenait encore debout, était la douloureuse poigne du Choi sur son haut. Il n'osait plus croiser son regard, préférait laisser les larmes brouiller sa vue que d'admirer la peine, la trahison et la souffrance cristalliser ses prunelles. Pourquoi était-il si dur à aimer ? « TA GUEULE PUTAIN MAIS FERME TA GUEULE NINO ! T'EN SAIS RIEN, TU SAIS PAS COMMENT JE ME SUIS SENTI, PAR TA FAUTE, TA PUTAIN DE FAUTE PUTAIN TU COMPRENDS RIEN. » Son corps rageait, pleurait, l'aimait. Finalement, Dean en était venu à l'idée que ça ne servait à rien de lui faire comprendre. Il avait atteint son but, qu'il l'ait véritablement désiré ou non. Il avait réalisé ce silencieux souhait malsain qui avait été la source de cette soudaine sortie dans le club du coin, la raison pour laquelle il avait abandonné ses lèvres à celles d'un autre le temps d'une nuit, le début d'une chute libre. Il avait réussi à déchirer Nino de part en part comme il l'avait fait pour lui. Il l'avait fait.

« Va crever, Choi. » lui répondit-il alors qu'il le lâchait enfin. Appuyé de tout son long contre le mur, le Barnes s'y tenait avec toute la force qu'il lui restait. Mais il fallait croire que cette dispute le drainait bien plus qu'il ne l'avait imaginé. Par réflexe, sa main tenta vainement de cacher là où la marque semblait être pendant que l'autre s'affairait à remettre son haut en place. Le jeune homme pouvait enfin sentir les frottements rugueux du vêtement lui brûler la nuque, une douleur de plus à rajouter à la liste. Et au moment où il crut que ça y est, le plus vieux allait partir et le délaisser là, seul au beau milieu de l'appartement, il revenait à la charge. Toujours plus imprévisible, toujours plus brutal. « Nino... q-qu'est-cE QUE TU FO- » Ses paroles furent noyées par son baiser, et pour la première fois de sa vie, Dean avait haï ses lippes sur les siennes. C'était forcé, c'était blessant, c'était sans amour aucun. Dean avait posé ses mains sur son torse, pour lui en empêcher. Il l'avait poussé. Mais il comprenait petit à petit ce que le Choi avait en tête. Qui d'autre aurait eu une idée pareille ? Celle d'enlever toutes les traces d'un passage étranger de son corps, parce qu'il était sien et que le cubain n'avait l'air aucunement décidé à le céder à qui que ce soit. Et après il se demandait en quoi il était étouffant ? Néanmoins, pour la énième fois, le Barnes se livra à lui, le laissant le consumer un peu plus, parce qu'il n'arrivait jamais à lui résister. « Nino... » Son nom se perdit dans la tempête, ravagé par sa colère. Le goût salé de ses larmes se mélangea à celui de son sang et tout devint plus flou. Son corps avait encore plus fortement repoussé le sien, mais rien à faire, c'était comme s'ils avaient été condamnés à sans cesse se retrouver, se toucher, se meurtrir. Ils avaient continué ainsi jusqu'au canapé, tombant dessus tels deux masses. C'était si toxique et peut-être que Dean finissait par s'en rendre compte, que son amour avait fini par le ruiner.

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